Intel: le Core i7-1185G7 bat Apple M1, voici les benchmarks


Après la présentation récente des processeurs de la série Core 11th gen H, accompagnés de benchmarks «préliminaires» Intel revient à l’attaque et, après des mois de silence, pourrait-on dire, vise désormais le Pomme M1, le premier propriétaire de SoC de la société Cupertino qui, données en main, a bouleversé la façon de penser les CPU des notebooks.

Intel a publié un ensemble massif de points de repère qui comparent le M1 au Core i7-1185G7, basé sur l’architecture Tiger Lake-U, essayant essentiellement de mettre en évidence le fait que la solution d’Apple n’est en fait pas si rapide qu’elle peut résister à un processeur Core de 11e génération. Les tests en question, que nous allons maintenant voir en détail, vont de la productivité au jeu, en atteignant même la consommation, véritable force duSilicium Apple qui, nous le rappelons, est construit avec un processus de production TSMC 5nm.

Pour éviter le mécontentement, nous réitérons qu’il s’agit de tests internes Intel que nous nous bornons à vous proposer, en attendant peut-être une éventuelle réponse d’Apple (si jamais celle-ci arrive) que nous n’hésiterons bien entendu pas à signaler.

INTEL CORE i7-1185G7 VS APPLE M1

Pour entrer dans les détails, Intel compare les MacBook Pro M1 avec 16 Go de RAM etIntel Core i7-1185G7 (toujours avec 16 Go), en insistant non seulement sur les aspects de performance, mais aussi sur ceux relatifs à la compatibilité et à l’autonomie des logiciels. Dans ce dernier cas, cependant, il faut tout de suite dire que lorsqu’il s’agit de consommation, Intel se réfère à un autre modèle qui est le Core i7-1165G7, créant sans aucun doute un certain décalage.

Dans les diapositives que vous trouvez ci-dessous, nous pouvons voir que la solution Intel est clairement en avance dans toutes les applications bureautiques / de productivité, venant détacher le M1 dans des applications telles que Chrome de 30% et aboutissant jusqu’à 6 fois plus rapidement à des logiciels optimisés pour l’artificiel. intelligence.


Comme indiqué ci-dessus, Intel met également l’accent sur leaspect de compatibilité, non seulement en ce qui concerne les applications bureautiques et la productivité (dont certaines sont actuellement en beta pour le M1), mais aussi sur jeux annexesCette fonctionnalité n’est en fait pas surprenante. Les titres considérés par Intel sont différents, certains ne sont pas exécutables sur le MacBook Pro M1 qui, pour cette raison même, obtient un résultat égal à zéro.


En réalité, dans les titres pris en charge, l’Apple M1 n’a pas toujours le pire, alors qu’on ne peut nier que la plate-forme Intel peut gérer une bibliothèque de jeux beaucoup plus grande.


Dans ce contexte, l’exaltation de la Plateforme Intel EVO (nous en avons parlé ICI), avec le fabricant de Santa Clara qui souhaite souligner que la proposition Apple n’est pas réellement le meilleur choix également pour une utilisation quotidienne dans différents scénarios d’utilisation, définitivement optimisée sur les nouveaux ordinateurs portables certifiés EVO.


Enfin venir à la chapitre autonomie et consommation, l’Apple M1 fait certainement partie des solutions qui nous ont le plus impressionnés ces derniers temps (ICI nos tests sur le MacBook Air M1), démontrant un degré d’efficacité qui, à notre avis, du moins pour le moment, ne peut être atteint par aucun processeur doté d’une architecture x86.

Dans sa diapositive Intel, dont on se souvient, utilise le Core i7-1165G7 moins puissant comme référence, il tente plutôt de «démonter» ces croyances, réitérant que dans le domaine / usage quotidien, la solution Apple n’est pas si éloignée de la puce susmentionnée que l’autre est utilisé sur le nouvel Acer Swift 5.

Le résultat, que vous trouverez ci-dessous, montre comment la différence d’autonomie entre MacBook Air M1 (changer encore!) est Acer Swift 5 avec i7-1165G7 ne dure que 6 minutes; il s’agit d’un test qui voit les appareils aux prises avec le flux Netflix plus les onglets ouverts dans le navigateur et avec un affichage réglé sur 250 nits. On remarque une autre anomalie sur les navigateurs: la plateforme Intel utilise Chrome, alors que le MacBook Pro évidemment Safari.


En conclusion, on peut dire que Intel ressemble clairement à une tentative pour “ramener sur terre” tous ceux qui crient au miracle lorsqu’ils parlent de l’Apple M1. En fait, on sait tous que, du moins pour le moment, M1 ne peut pas rivaliser avec les processeurs x86 les plus puissants en termes de puissance, mais rappelons que c’est un SoC que l’on peut définir comme “ultra-mobile” et qui le sera bientôt rejoint par le vrai haut de gamme qu’Apple prépare pour ce qui sera la véritable attaque sur Intel et AMD (voir Apple M1X). Dites-nous le vôtre dans les commentaires.