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La loi australienne entre en vigueur, obligeant les grandes plates-formes Web à payer les éditeurs pour les actualités et les aperçus partagés par les utilisateurs ou affichés comme résultats de recherche. Désormais, des géants comme Facebook et Google, qui ont également été de fervents opposants à la loi, devront trouver un accord commercial avec les éditeurs ou faire l’objet d’un arbitrage.
Le nom complet et officiel de la loi est Code de négociation obligatoire pour les médias d’information et les plateformes numériques, et récemment il a été modifié dans certains détails suite aux protestations de Facebook, qui avait bloqué le partage de nouvelles sur son réseau social il y a quelques jours. Google avait déjà vendu, et avait annoncé les premiers accords, même s’il continue de se déclarer contre la philosophie de base – payer pour un lien.
Le code de négociation des médias d’information de premier plan du gouvernement Morrison vient d’être adopté par le Parlement.
C’est une étape importante.
Cette législation contribuera à uniformiser les règles du jeu et à voir les entreprises australiennes de médias d’information payées pour générer du contenu original. @PaulFletcherMP pic.twitter.com/33bQbiqeMI
– Josh Frydenberg (@JoshFrydenberg) 24 février 2021
UNE LOI CRÉÉE POUR FACEBOOK ET GOOGLE … POUR LE MAINTENANT
La loi, rappelons-nous, ne s’applique qu’aux plus grandes plateformes – à ce jour, en particulier, uniquement à Google et Facebook; mais à l’avenir, il pourrait être étendu à tout autre service Web qui deviendrait “trop gros” (ou, selon les termes de la loi elle-même, quand “des déséquilibres fondamentaux dans le pouvoir de négociation avec les éditeurs australiens devraient apparaître“).
Google et Facebook soutiennent que l’arbitrage leur sera toujours désavantageux car il ne prend pas en compte leurs dépenses et les avantages que leurs services apportent aux éditeurs en termes de trafic vers les sites de journaux. Les derniers amendements ont un peu assoupli certaines des règles, offrant des garanties supplémentaires aux plateformes Web – par exemple, la loi ne sera pas valable si les plateformes activeront de leur plein gré des accords commerciaux avec les éditeurs, et l’arbitrage ne sera activé qu’en «dernier recours» dans le cas où un accord n’est pas trouvé (un avis de au moins un mois).